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mercredi 30 décembre 2009



Retour sur la terre de mes ancêtres (et, ayant un arbre généalogique avec une racine en 1950, je veux parler par là de mes parents - quoique mon père soit né à Alger, n'importe quoi-), à Paris, même, avec mes adaptateurs de prise US/FR et un téléphone français d'avant guerre. Avec un numéro en 06. N'importe quoi, ça aussi.

...


Heureuse d'être là, qu'ils disaient?

J'vais vous dire, moi: la meilleure chose dans mon retour provisoire à Paris, c'est que ici, je sais quand le métro arrive.



ET C'EST TOUT.


mardi 8 décembre 2009


Les voitures vous rentrent dedans sur la 8ème Avenue, et le pire, c'est que le monde continue de tourner.

Oh, et puis, y'a des zombies dans Gossip Girl maintenant?

mercredi 2 décembre 2009

Et la lumiere cerebrale fut...

... oui, car le slang anglais illumine mes connaissances Francaises. Et je m'en retrouve encore plus idiote.


Me voila deja ravie de connaitre les 150 milliers de mots que les anglophones ont pour decrire les parties genitales feminines ("beef curtain" reste ma preferee jusqu'a ce jour). Mais je n'emploierai plus jamais le mot "box", ou le mot "meuf" (aka "muff"), sans qu'on me regarde avec des yeux ronds.

Et imaginez les eclats de rire quand, inocente et naive, je lache un "shit, my box is empty!", ou un "meuf, I love you".

Sans oublier les attributs animaliers qu'on lui donne, a notre petite fleur. Beaver, par exemple.
Et la, d'un coup, mon tee-shirt de rebelle que je portais en 3eme devient drole: "Sauvez un arbre, mangez un castor", ou plutot, "eat a beaver". Classe, le tee-shirt a la tarte aux poils (oui car nous aussi, Francais, avons nos petites expressions colorees). Et ma mere m'a laissee porter ca a l'ecole?!?

Mais retournons la situations et apprenons a nos amis americains les termes "bouillave" et "techa", en leur faisant croire que ca veut dire stylo bille.

Et rira bien qui rira le dernier.






mercredi 25 novembre 2009



MTV c'est cool, c'est la planque, et c'est les peluches Bob L'éponge sur les bureaux du 41ème étage (là où je veux passer la fin de mes jours, un peu comme une maison de repos de fin de vie, sauf que là je pourrai faire de la bicyclette dans les couloirs).

Ce qui veut dire que, Thanksgiving étant Jeudi, MTV ferme deux jours avant, deux jours après, et encore on n'est pas sûrs de revoir tout le monde de retour dans la quinzaine qui suit.

Me voilà donc en vacances pour une semaine, d'où le fait que je vous écris depuis mon lit, en chemise d'homme (la mienne, et oui), les bretzels posés sur l'oreiller gauche, à 16h30.

Et je vous le donne en mille, si je suis pour l'instant ravie de l'oisiveté que l'on m'offre pour les jours à suivre, je ne vais pas tarder à hurler et m'arracher les capillaires pour que l'on me redonne des horaires. Car je me connais, d'ici mardi prochain j'aurai pris deux douches, zéro shampoings, j'aurai déambulé dans la ville tel un zombie lent (à l'instar des zombies rapides de Rec ou de L'armée des Morts -petit cours cinématographique, pour votre plus grand plaisir, je n'en doute pas-) sans but ni rage de vaincre.


D'autant plus qu'à ce rythme, mon rapport de stage sera maigre en informations, si MTV ferme ses portes à la moindre occasion.


Mais il faut les comprendre, la pauvre et dodue dinde demande 5h de préparation.

samedi 21 novembre 2009




Que le Super (grand nom, pour un tout petit homme) arrête de m'emmerder à cause du bruit que je ne fais pas ("No, Sir, there's no BAM BAM BAM at my place, I can tell, I LIVE there."), et qu'il remette le chauffage collectif.

Pas envie de me réveiller tous les matins tel un esquimau dans son igloo, et d'aller m'habiller/manger mon petit dej/me maquiller/mettre mes chaussures et mon blouson dans la salle de bain (étant le point culminant de chaleur de l'appartement).

Ledit Super nous avait déjà prouvé sa situation de décérébré quand, non sans sourire dissimulé autant que possible sur le coin des lèvres, nous l'avions regardé sortir les 10 poubelles du Basement en refermant et rouvrant la porte chaque fois qu'il les amenait, deux par deux, devant l'immeuble (la sécurité avant tout!).

Mais là, en plus d'être idiot, il se montre cruel et méchant, attendant sans doute avec un plaisir pervers le moment où nous succomberont tous au froid qui nous assaille et nous mange à petit feu.

Enfin, je ne vais pas me laisser faire. Si nos voisins ont une cheminée, alors je présume que si je ruine le mur avec un marteau, y'a moyen que je tombe sur une âtre salvateur. Non?

En tous cas, il est hors de question que je sois obligée de dormir avec mes Doc Martens, ou de devoir sortir ma raclette à verglas pour lire mon écran d'ordi.


Civis Pacem Para Bellum (ou, en Français: qu'il fasse attention à sa p'tite gueule!!!! A peu près ).



EDIT: J'men fous, j'ai une bête de vue.


mercredi 11 novembre 2009


Elle l'a dit, elle l'a fait. Je suis revenue (car je ne suis pas une mytho).


Cette fois-ci, no Bud Light, no indigestion quelconque a une nourriture non identifiee, juste un terrible ennui qui m'a assaillie au boulot. Patron absent, travail termine, apres avoir relu des vieux dossiers sur Bashfr et fait le tour de Facebook, je me retrouve a me tourner les pouces devant mon ordi en attendant que 5h30 arrive.

La deception vous jaillit au visage, travailler a MTV sur Time Square est aussi excitant qu'un porno pour pandas (et ce n'est pas une metaphore). La crise terminee, du moins dans le milieu de la production TV, les bureaux fourmillent de nouveaux employes ou de jeunes stagiaires toutes fraiches qui n'ont rien a faire parce que, et bah oui, y'a pas assez de travail pour tout le monde.

MTV, c'est donc le seul lieu de la Terre ou les gens sont contents de faire la queue a la cafet' car ca gratte des minutes sur leur ennui.

C'est aussi le seul endroit de la Terre ou la reponse a la question "Pourquoi tu mates The Oprah's Show en streaming pendant tes heures de travail" ne sera pas "car je prends une pause, je l'ai bien merite", mais plutot: "car j'ai fini toute la saison 6 de Dora the Explorer".

Welcome to the most exciting company of the United States. Je suis certaine que vous etes ravis d'apprendre que le grand building Viacom qui regne majestueusement sur Time Square n'est en fait qu'un bunker rempli du futur cast de L'Armee des Morts Volume 2.



Gosh, heureusement que les sudokus existent.


lundi 9 novembre 2009


C'est seule avec John Lennon que je bois une Bud Light et que je me rends compte après deux mois et demi d'absorption régulière que, et bah, la Bud Light c'est dégueulasse.

La seule raison de cette épiphanie de lundi soir, c'est que je suis toujours trop bourrée quand je me mets à la Bud, et que je ne me rends donc jamais compte de leur goût amer et ingrat.

Il faut donc que j'arrête de boire.

Ou que j'explose le Codevi pour me procurer de la bonne cam de qualité (donc, de la Heineken à 17 dollars).

C'est penaude et avec l'haleine d'un yak de haute montagne (merci Bud Light, donc) que je file sur la 9ème avenue boire du houblon, du vrai.

I'll be back, I promess.

mardi 27 octobre 2009

"ce matin, j'ai decoupe la mauvaise foi avec un tesson de bouteille". Carole Cohen, 2009.


Ce n'est pas le New Years Rockin' Eve Show, mais c'est tout de meme en direct de Time Square que je me livre a vous.

Apres un debut de matinee si desagreable et inattendu que meme le dernier jour de liberte d'Anne Frank la ferait passer pour une pourrie gatee.

Time Square, les jours de pluie, c'est rempli de touristes, encore plus nombreux que les jours de beau temps (ils n'ont pas du comprendre le concept). Sauf que la, ils portent tous des parapluies, et la encore, ils n'ont pas compris le concept. Les trois rues et deux avenues qui delimitent le quartier ressemblent a la plage du debarquement en Normandie, trous de mortier, bombes, grenades, l'integrale quoi. Les gens cherchent leurs bras dans la melee, d'autres marchent sur leurs propres globes oculaires...

L'horreur, Time Square sous la pluie, donc.





Comme mon incapacite a relater des faits de maniere objective et non exageree aujourd'hui est indubitable (ca aussi il fallait bien que je le place un jour), je vais donc retourner a ma besogne de stagiaire, ce qui, chez MTV, est un euphemisme pour Facebook.

Mais comme le doorman de l'immeuble m'a prise pour une actrice de Friends tout a l'heure, je vais y retourner EN CHANTONNANT de bonne humeur.



Il en faut peu pour etre heureux.

dimanche 11 octobre 2009

Terminal 5



Quand on passe d'une capitale à une autre, on se doit de constater les différences notables dans un même contexte.

Et de les apprécier.

Terminal 5 pour nous hier, pour The Crookers, et je me suis sentie comme le héros sale et camé de Tattoo (très mauvais film d'ailleurs) en train de danser au milieu des vapeurs d'alcool, dans un hangar sur les docks de New-York.

Un fumoir à New-York, ce n'est pas une boîte à sardines fashion (entendons par là, la veste en jean et la New Era - et je suis en cet instant même en train de visualiser une sardine coiffée d'une New Era-), où les gens n'ont pas la classe car ils doivent fumer le bras collé contre le devant du corps. Non, c'est un roof top, avec 20 canapés en cuirs et CENDRIERS (un luxe, à Lutèce, même dans un fumoir). Air frais et bar extérieur de rigueur, vous pouvez alors savourer une cigarette sans avoir l'impression de vous cramer directement la trachée et les poumons avec votre briquet. Les fumoirs de New-York, c'est des fumoirs Abitbol.

Pas de poseurs à New-York. Même les mecs qui portent lesdites New-Era et les dernières dunks du marché n'ont pas l'air de gros nazs qui cherchent à tout prix l'objectif de l'appareil-photo du mec-qui-est-forcément-cool-car-il-a-un-Reflex-en-soirée.

Si les jeunes under age (- 21 ans, ici) sont marqués d'une croix sur la main comme un cochon au fer rouge, c'est pour les empêcher de boire, mais aussi pour empêcher les autres de les draguer, de leur rouler des pelles, et de se dire le lendemain en les ajoutant sur Facebook: "date of birth 1990? putain, j'me suis fait un mineur!"

Le son est sale, les filles sont à poil, la bière coule à flot, mais dans vos cheveux, et les gens ressemblent plus à des hardos qu'à des mannequins pour marques à la mode et éphémères.

Et ça me va tout autant (si tant est qu'on laisse mes cheveux en paix).


samedi 10 octobre 2009

puke


G
reffez-moi un estomac en téflon.

Ou, at least, envoyez-moi du Citrate de Bétaine.
Car les temps sont précaires, chers lecteurs, et je commence dangereusement à développer une intolérance à la bouffe américaine.

Ce n'est pas tant le goût, car, il faut bien l'admettre, les américains sont passés maîtres dans la composition chimique de goûts naturels (ils ont quand-même inventé le Mokolate et les Fishtaccios, hein - les fans verront le clin d'oeil-).

C'est sans doute ce qu'ils rajoutent dedans. Non pas les pesticides, car à Paris ils font partie de me apports journaliers, au même titre que les protéines et les glucides (ils devraient d'ailleurs rajouter le pourcentage de pesticides nécessaires à la croissance de vos enfants et bon développement de leurs os sur les bouteilles de lait premier âge, juste en-dessous de Calcium, tiens).

Non, ce n'est pas les pesticides.
C'est quelque-chose de plus grave, quelque-chose de terrible.

Quelque-chose qui fait que si vous laissez un burrito ou un sushi au crabe sur la table pendant 4 jours, il ne moisit pas, il ne se flétrit pas, mais passe au violet et se met à briller.

Je vais m'atteler tout de go à la résolution de ce mystère, car il est hors de questions que je passe mon année ici à me nourrir de pâtes et de lait bio.

Faut pas déconner, quoi.

Central Park côté forêt


dimanche 4 octobre 2009

Redrum


The mosquito is back, ou alors il a passé le mot à ses potes pour me rendre insane (restons au franglais, c'est tellement cool).
Mais je suis prête à me laisser saigner comme un cochon casher si seulement on me rendait mon sommeil en échange.

Car, lecteurs, mon esprit est littéralement hanté.

Par la plus mauvais série TV du monde.

The beautiful Life, c'est un peu comme un meurtre sale et trash, avec arrachage d'yeux et retournement de rétine, avant de vous enterrer vivant.
On passera les scènes de dynamisme urbain (la caméra numérique qui prend en zoom les avenues connues de New-York, parce qu'on sait tous que la hype-itude ici se fait sur la 5ème ou Madison, hein), et les séquences tragiques de lâchage (non de lancement, notez la nuance) de vase contre le mur, ou de désaveu révélateur.

Et puis on sait tous que les mannequins de New-York vivent tous ensemble dans une grande maison ou la coke et les poum-poum short (les revoilà)!! coulent à flot. Que les minettes peuvent faire chanter les agents, qui se révèlent être des gros mafieux dégueulasses violeurs de jeunes filles les soirs de pleine lune, à l'aide d'une simple vidéo prise d'un téléphone. Et que les mannequins partent 6 mois pour accoucher d'un mammifère de 3 kilos sans prendre un gramme, et sans avoir de montée de lait sur le podium (genre).

N'oublions pas non plus Misha Barton et ses amis intermittents du spectacle pleins de reliefs et d'intensité qui nous font presque regretter les prouesses d'acteur de Roberto de Un Dos Tres.

Gros soulagement donc que la série se soit arrêtée après deux épisodes. Peut-être qu'elle est incomprise à son époque, peut-être qu'en 2130, les gens en parleront comme d'une rareté télévisuelle qui n'aura pas eu la chance de s'épanouir. Comme un vieux fils d'Orson Welles inachevé.

Enfin, en attendant, on est en 2009. Et à l'heure où je vous parle, The Beautiful Life est le truc le plus moche qu'il m'ait été donné de voir en 2D.

vendredi 2 octobre 2009


J'ai largement entamé la deuxième page de mon blog, ce qui veut dire deux choses: la première, c'est que le code que j'ai entré pour numéroter les pages en bas ne marche pas. La deuxième, c'est que je peux officiellement me considérer comme habitante de cette ville (comme le dit le proverbe Antillais, à peu de choses près).

Et non non non lecteur, et non non non lectrice, je ne suis pas devenue une grosse républicaine avec des bretelles de soutien-gorge transparentes. Je n'ai d'ailleurs toujours pas approché un hotdog à moins de 3cm (ce qui fait une petite distance je l'avoue, sauf si l'on prend en compte que mon record a été détruit quand on m'a foutu un hotdog volontairement sous le nez pour que je croque, ou que je le sente, mais je pense que c'était plutôt une question de goût que d'odeur, comme beaucoup de choses ici).

En revanche, j'ai porté mes premiers sacs de courses en papier craft sous le bras (y'avait pas la fameuse boîte d'oeufs ou le poireau qui dépassaient, et puis de toutes façons qui est-ce qui mange des poireaux, vous pouvez m'le dire?), et j'ai eu mes premiers cours sur des chaises avec petit bureau intégré. J'ai d'ailleurs passé mon premier cours d'Acting and Directing à faire glisser la tablette 150 fois, juste pour rire (et pour faire chier).

J'ai également descendu mon linge au Basement, et bu un énorme petit Diet Coke, et dit mon premier "Keep the change" à un taxi, ainsi que mon premier "what the fuck" spontané et bien placé. J'ai du lait en grosse brique dans le frigo, ainsi que de la dinde séchée dans les placards. J'utilise le terme dollars quand je parle d'euros, et je réponds "Hello" au téléphone désormais.

Quand j'aurai pris 40 pounds, ou que Clémence et moi on dormira en poum poum short avec des chaussettes de Chearleader, on pourra définitivement se considérer comme américaines (même si les 40 pounds et le mini short ne sont pas franchement compatibles, et ça, je vous l'accorde).

A plus tard crocodile.
Les écureuils pas farouches de Washington Square

vendredi 25 septembre 2009





Ce doit être dans leurs gènes de manger jusqu'à explosion intestinale, je suppose, à ces anciens colons du Nouveau Monde. Car un moustique s'est acharné sur mon pauvre corps all night long, et je doute qu'il me reste beaucoup de sang.

Anémique et furieuse, j'ai bien perdu 500 bon mL cette nuit, ainsi qu'une bonne douzaine d'échelons sur le tensiomètre.

Mais allons gaiement nous évanouir sur le pont de Brooklyn, c'est tellement hype.

Je reviendrai avec des photos et du glucose en perfu.

EDIT: avec les photos c'est mieux, un peu.

samedi 19 septembre 2009



Nul besoin d'aller à Orlando, il y a un Small World aussi à New-York.

A Greenwich Village.

Où les immeubles font 4 étages et, par conséquent, te donnent l'impression de mesurer 2m50 (relativement).

Où il fait toujours beau (ça, j'en suis persuadée, il y a forcément un micro-climat à Greenwich Village, pour que les gens soient toujours heureux, comme à Seaheaven, l'île épouvantablement trop accueillante du Truman Show).

Vous dire, les drapeaux de la communauté gay fièrement affichés à l'entrée de bars interdits aux straight people ne m'ont même pas énervée à Greenwich Village.

J'ai même eu, à certains moments, envie de prendre tendrement la main de Clémence, et de lui susurrer un doux "je t'aime" à l'oreille.


Nan, j'rigole.


vendredi 18 septembre 2009

Juanita Banana

Je viens de me réveiller et avec la lumière de l'ordinateur je peux apercevoir une trace d'oreiller sur mon bras. On dirait un jeu du morpion, d'ailleurs.

Il est 22h ici et j'ai pretty much raté ma soirée.

Je suis passée au franglais aussi, comme vous pouvez le constater. Et ça marche dans les deux sens. (L'inverse consistant plutôt à laisser s'échapper un léger "putain" en plein cours, ou un "en fait" dans une conversation avec un américain. Le "en fait" n'est d'ailleurs pas classe du tout quand il sort tout seul au milieu d'un tas d'autres mots anglophones).

Me voilà donc seule en début de nuit, à attendre la Blonde comme une femme d'appartement (sauf qu'elle pourra toujours me supplier pour l'uniforme de soubrette et le sexy "je t'attendais, senorita" avec un accent espagnol. Non, Clémence devra se contenter d'une colocataire moche dans son short imitation Addidas, plutôt adepte du "tiens t'es là, j'ai nourri les grenouilles, on s'mate Dr. House?).

En attendant ma femm.. la coloc, je m'en vais vers d'autres horizons, aka le salon, ou, plus ambitieux, la salle de bain (plus loin, plus exotique), me doucher, ou espérer qu'un envie de sauver mon couple me fasse sortir ledit uniforme de soubrette du placard.

A voir.

mercredi 16 septembre 2009

leave one day, and never come back (lalala)

Je n'arrête pas de penser à ce qu'aurait donné Titanic revu et corrigé par Stanley Kubrick: Jack et Rose debout et silencieux face à la caméra, trempés, dans une longue prise de vue.

Je n'arrête pas non plus de repenser à ce mec qui m'a parlé de mes lobes dans l'ascenseur, et qui ressemblait de loin à Elijah Wood.

J'ai aussi fort hâte de retoucher M. Patate demain à mon cours de photoshop.

Et si les trois phrases précédentes vous semblent si incohérentes que vous commencez doucement à faire le lien entre cet article et la disparition du stock de buvards d'acide que vous gardez précieusement sous votre oreiller, c'est que je suis dans un tourbillon émotionnel de solitude (gay).

Car Filip des 2be3 est mort aujourd'hui, et croyez-moi bien, tout le monde s'en tape le coquillard à New-York.

Ouais.

Ici ils ont Miley Cyrus.

lundi 14 septembre 2009

single


Mais ouvrez donc vos yeux, naïfs lecteurs, la vi(ll)e n'est pas celle que vous croyez.

Car si la Grosse Pomme est rouge et pimpante de l'extérieur, elle est bourrée de vers dans son dedans (c'est comme ça que Blanche Neige s'est faite prendre au piège, cette connasse).
Et quand elle lève sa robe Alexander McQueen, le soir venu, elle dévoile un porte jarretelle Tati bien moins classe.

Ainsi, vous pourrez apercevoir Carrie Bradshaw marcher entourée de gens beaux et propres à l'angle de la 59ème et la 5ème avenue à 4h de l'après-midi, mais vous devrez zig-zaguer habilement entre les blattes rampantes sur la même rue une fois la nuit tombée.

C'est aussi comme ça qu'une balade ensoleillée sur Lexington à boire un Smootie bio (juste parce que le mot "burrito" est moins classe) peut vite se transformer en soirée sordide dans la piaule d'un républicain de 20 ans qui cache une arme et des plombs sous son oreiller dans le fin fond du Queens (et qui doit aussi avoir une housse de couette décorée du drapeau américain).

Alors, quand vous arriverez ici, le visage bouffi des 8 heures en altitude infligées par l'avion et l'estomac noué par l'infâme Kiri de votre plateau repas, n'oubliez pas votre culotte blindée.

Car New-York connait le coup de la savonnette qui tombe.
Et qu'après vous être fait enculer par l'Empire State Building, vous ne vous releverez jamais.


Que les Billy redeviennent ce que Dieu voulait en faire à l'origine: des étagères Ikéa.

dimanche 6 septembre 2009

privacy

je n'ai pas mangé de Prince depuis 2 semaines et ça me manque.

no wireless connexion

Une vie sans internet, c'est comme Marie-Ange Nardi, ça avait un intérêt notable avant, il y a bien longtemps. Avant qu'on ne trouve mieux.

Et comme je n'ai ni ordi ni connexion, sachez-le bien, ce message vous est envoyé directement des cieux (se référer au titre de ce blog. On s'refait pas, hein).

Quand je pourrai taper mes longues diatribes de mon propre clavier (et donc faire plein d'autres choses, comme aller sur des sites pornos, ou pire, des sites de vente de linge de maison par correspondance), je serai là bien plus souvent.

Car il s'en passe, des choses, par chez moi.

Mais cela est une autre histoire (celui qui me trouve de quel film cette phrase est tirée, je lui offre un sandwich à la fraise. Et celui qui me trouve de quel film est tirée cette dernière phrase, je lui fais un bisou).

A plus tard, alligator.

lundi 31 août 2009

personal big up

Les mises à jour de mon blog étant trop peu fréquentes au goût de certains de mes amis, voici donc un signe de vie outre-atlantique de ma part.

Non pas que je me suis déjà lassée de vous, mais vous devez savoir que je vous écris d'un ordinateur de l'ère glacière. Et les touches en sylex, ce n'est pas facile à faire fonctionner.

Et quand bien même j'aurais du temps à revendre pour vous conter des histoires, par où devrais-je commencer? J'ai enregistré tellement de photos que j'ai failli faire crasher l'ordinateur de mon père tel le bug de l'an 2000, sans compter les dommages irréversibles que la vie d'ici a causé à mon pauvre cerveau.

J'ai dû réapprendre le mot Nourriture (car de la pâte à tartiner fromage-crevettes était plutôt rangé dans le folder Craps, selon moi), ainsi que le mot Bon Goût, ou encore le mot Scandaleux (les magasins de vêtements pour nounours rivalisant avec les boutiques d'accessoires pour Mr Patate).

J'ai dû revoir à la [grande] baisse les quantités de nourriture et me dire qu'on pourrait bien faire fonctionner une fontaine Wallace avec un petit Coca du Macdo.

J'ai également dû mettre mon orgueil de côté et ne pas avoir honte de sortir ma pierre de rosette pour comprendre les plans du métro.

Mais tout a un prix, et contre tout cela, j'ai échangé un après-midi sous un soleil doux dans Central Park. Et une école avec des crayons à papiers gratuits et, très probablement, un MICRO-ONDE.

Les intéressés comprendront.
Pour les autres, restez sur l'info de Central Park. Ce sera amplement suffisant pour comprendre mon bonheur.

l'Hudson River, côté Brooklyn


Central Park


vendredi 28 août 2009

sadway

Ce qui frappe en premier une parisienne immergée dans la Ville Debout, ce n'est pas les permanantes improbables, ni le manque de pavés dans les petites rues, ni même les petites rues elles-mêmes (auxquelles j'ai dit au revoir avant de partir, au même titre que mon chat et mon vendeur de légumes). Non, ce qui la frappe en premier, c'est la tristesse du métro.

Sans parler de la chaleur intersidérale qui stagne sur le quais, et de la climatisation d'Emir qui souffle dans le train, ici le plafond est plat, les murs sont noirs, le métro est rouillé et il n'y a pas de petit lapin rose autocollant et en 2 dimensions qui se coince les doigts dans les portes.

Par contre, y'a un mec qui parle à chaque arrêt dans un anglais chewing-gumisé pour annoncer des choses manifestement indispensables, comme des arrêts non desservis, des heures de coupure du train, des bombes sous les sièges...Y'a aussi des sièges orange fluos qui brûlent le peu de rétine qu'il nous reste après avoir vu les permanentes improbables dont je parlais un peu plus haut (il faut suivre).
Et, cerise qui fait déborder le vase, on y trouve des gens aux moues rappelant celles des tableaux de Buffet, au bord du suicide social, les yeux vitreux, le poil peu soyeux et la truffe sèche.

On y a gagné au change, les enfants.

J'aurais du prendre ma Navigo avec moi pour me rappeler le bon temps du métro joyeux.

the subway on the 94th street

mercredi 26 août 2009

two

50th street and Madison, St Patrick

Pour faire plus couleur locale, c'est devant the Oprah Winfrey Show que je vous livre mes premières impressions écrites et visuelles de la Grosse Pomme.

Mes spartiates discount à 7 euros ont été dépucelées du sol Américain aujourd'hui, je leur dois donc bien cela (et à vous aussi, of course).

Je vous éviterai le récit du métro plein de gens gros et transpirants sous la chaleur écrasante, et celui de la fausse manifestation organisée pour un tournage, où les gens criaient et gesticulaient, des panneaux à la main, et cela, dans le SILENCE le plus total (la vérité).

Parce que, quand-même, dans une ville où les petits juifs de 2 ans portent des mini rouflaquettes en duvet de bébé, où les Caddies ont leur propre escalator, où des magasins vendent à la fois des grenouilles domestiques et des appareils à massage, où des bateaux traversent les avenues, et où les gens se foutent toalement dudit bateau, j'en aurais jamais fini de vous raconter ma vie de cinglée ici, et cela vous ennuierait. Et je n'ai pas envie d'ennuyer.

Je préfère me faire détester.


53th street, notre rue

mardi 25 août 2009

one

Ma journée a commencé il y a tout juste 24h, après un avion raté, un papier indispensable pour le visa qui manque (ceci explique cela), deux courses de taxi à 160 sur l'autoroute, deux douzaines de litres de Coca avalés, deux crises de larme, 200 euros en moins, et un bébé manifestement décidé à faire ses gammes sur le siège juste devant le miens.

Mais je suis actuellement assise l'ordi sur les genoux, sur un couvre-lit d'un hôtel de l'Upper West Side.


On ne peut pas tout avoir dans la vie.