The mosquito is back, ou alors il a passé le mot à ses potes pour me rendre insane (restons au franglais, c'est tellement cool).
Mais je suis prête à me laisser saigner comme un cochon casher si seulement on me rendait mon sommeil en échange.
Car, lecteurs, mon esprit est littéralement hanté.
Par la plus mauvais série TV du monde.
The beautiful Life, c'est un peu comme un meurtre sale et trash, avec arrachage d'yeux et retournement de rétine, avant de vous enterrer vivant.
On passera les scènes de dynamisme urbain (la caméra numérique qui prend en zoom les avenues connues de New-York, parce qu'on sait tous que la hype-itude ici se fait sur la 5ème ou Madison, hein), et les séquences tragiques de lâchage (non de lancement, notez la nuance) de vase contre le mur, ou de désaveu révélateur.
Et puis on sait tous que les mannequins de New-York vivent tous ensemble dans une grande maison ou la coke et les poum-poum short (les revoilà)!! coulent à flot. Que les minettes peuvent faire chanter les agents, qui se révèlent être des gros mafieux dégueulasses violeurs de jeunes filles les soirs de pleine lune, à l'aide d'une simple vidéo prise d'un téléphone. Et que les mannequins partent 6 mois pour accoucher d'un mammifère de 3 kilos sans prendre un gramme, et sans avoir de montée de lait sur le podium (genre).
N'oublions pas non plus Misha Barton et ses amis intermittents du spectacle pleins de reliefs et d'intensité qui nous font presque regretter les prouesses d'acteur de Roberto de Un Dos Tres.
Gros soulagement donc que la série se soit arrêtée après deux épisodes. Peut-être qu'elle est incomprise à son époque, peut-être qu'en 2130, les gens en parleront comme d'une rareté télévisuelle qui n'aura pas eu la chance de s'épanouir. Comme un vieux fils d'Orson Welles inachevé.
Enfin, en attendant, on est en 2009. Et à l'heure où je vous parle, The Beautiful Life est le truc le plus moche qu'il m'ait été donné de voir en 2D.