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mardi 18 mai 2010


Je viens de m'acheter la robe la plus atroce et la plus chère de toute ma jeune vie.
Un habit de lumière en satin bleu, avec chapeau plat et écharpe aux couleurs d'été.

Car le jour où je fête mes 24 ans, je fête aussi la fin de 24 ans d'études.

Avec un bel avenir prometteur devant moi, tout un tas d'opportunités de carrière, et de l'espoir à n'en plus savoir quoi faire.

Avec toute une autre flopée de gens aux robes bleues et chapeaux plats, je vais monter sur l'estrade, recevoir mon diplôme non-officiel (qui peut se vanter de recevoir un "If you pass your exams, congratulations. But only if you pass your exams. Only. OK?").

Avec de la chance, mon pote Egyptien-mais-en-fait-Indien prendra son courage à deux mains et hurlera Happy Birthday et ainsi, devant toute les gens de la promo (qui sont aussi mes amis), je fêterai un double changement radical dans ma vie.

Car Dimanche scellera mon entrée dans ma 25ème année, et aussi 5 ans de dur labeur à l'université.

Sortez le champagne!

Histoire de mourir ivre.

Et oui.

Car bizarrement, Dimanche pour moi, symbolisera mon quart de siècle et mon entrée au chômage.

Tchin!

dimanche 2 mai 2010


"What is Tunisia?"

Vous ne l'entendrez pas tous les jours, celle-là.

Et pourtant, dans ce beau pays du possible et de l'espoir, se cachent des gens décérébrés. A Long Island peut-être, ou même dans le Midtown East, allez savoir...

La question me harasse quand-même, comment des gens dans un pays où la diversité est la plus grande force ne connaissent rien d'autre que les quatre routes et avenues qui entourent leur immeuble, et éventuellement les quatre qui encerclent aussi le bloc où ils bossent?

Il faut que je vous le dise, les américains pure souche n'ont pas inventé le beurre qui coupe (aha).

Je viens d'avoir une conversation avec un jeune papa de 20 ans habitant à Red Hook, qui m'annonce fièrement qu'il ne boit pas, ne fume pas, en d'autres mots Straight Edge. Sans oublier que ladite personne accepte volontiers les double sacs plastique quand il va acheter son Coca à Wallgreen, et bave sur les Range Rover, Pick Up, et autres monstres d'essence qui circulent sur les routes anglophones.

Chacun son cheval de bataille, en tous cas je me suis dit, allez, c'est leur culture. Après tout, ce n'est pas de leur faute si leur maman ne leur a jamais dit de ne pas polluer car s'il y a un courant d'air ils vont rester coincés comme ça (souvenir traumatique de mon enfance: je n'ai plus jamais louché de ma vie. Allez, avouez, vous l'avez entendu aussi, celle-là).

Je n'ai quand-même pas pu m'empêcher de lui demander s'il connaissait la Tunisie. Juste comme ça, pour voir.


...


Il m'a répondu "I'm not familiar with the concept".