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jeudi 29 juillet 2010

Il s'est avéré que le cas Twilight était en fait une sombre blague, mes colocataires sont donc drôles.

Elles se baladent aussi des fioles de whisky. Elles sont donc rock'n roll.

Et puis hier sur le meuble de la salle de bain on pouvait y trouver parfum, crème pour les mains, maquillage, et une bière à moitié vide. Elles sont donc rock'n roll (bis).

Peut-être même qu'elles pissent debout.

Je vais attendre un peu pour vérifier ce détail.

mardi 27 juillet 2010



J'ai quitté la pizza centenaire principale locataire du frigo de Greenpoint (et sûrement plus accueillante que le coloc humain avec lequel je cohabitais), pour un appart joli et qui sent la fille.

Avec 4 mâles voisins plus que friendly (apparemment la règle, le soir, c'est de laisser la porte d'entrée grande ouverte pour qu'ils descendent fumer le calumet de l'amitié avec nous, les 4 filles du premier - ça sonne très sitcom des années 90 tout ça-), une terrasse et des gens qui cuisinent des trucs Français comme des chefs ("ce swar je vais faiw un Coq Au Vinne pour toi, Carole"), et une salle de bain où je peux entrer sans avoir peur de me faire attaquer par un culture de bactérie de la NASA, me voilà donc ravie.

Tout cela avant d'ouvrir le placard de ma chambre et d'y découvrir une affiche de Twilight.

Alors je ne sais pas si le plus épouvantable soit que l'affiche soit encore là, ou que la fille qui avait ma chambre avant moi y vouait un culte. Quoiqu'il en soit je ne dormirai plus que la moitié de mes yeux fermés (c'est à dire un seul), car j'ai bien peur qu'elle vienne me susurrer du Robert Pattison pendant mon sommeil (oui apparemment il chante aussi, c'est ce que j'ai lu dans Hello Magazine l'autre soir quand j'attendais que Jordan ait fini d'acheter son déo et ses filtres -les magasins de Brooklyn vendent filtres, magasines, et déodorants, tout cela sur la même étagère, sisi-).

Il y a bien trop de parenthèses within la parenthèse dans cet article, c'est vous dire mon état de choc.

Ou alors c'est l'effet Inception (cool film, d'ailleurs).

Et revoilà les parenthèses.

A bon entendeur. Et comme dirait ce bon vieux Chandleur quand il découvre que son coloc lèche les cuillères et les remet dans le tiroir:

Oh my god, can open, worms everywhere.


jeudi 22 juillet 2010



Forcément, l'application "newest message first" vous fait un peu perdre le fil... Surtout quand mon article en annonce un autre, mais que ce même article se retrouve donc avant le premier.

Trois articles en une journée, je vous gâte comme des enfants de l'Upper East Side, dites-donc.

Quoi dire, surtout? Je ne vais pas parler de la Californie pendant trois mille ans, ce blog est censé être concentré sur "la vie d'une Parisienne à New York".

Concentrons-nous donc sur New-York.

Quoi de neuf, ici? Et bien, il n'y a plus d'air dans les rues. Non, la ville l'a enlevé. Trop de taxes impayées. On ressemble donc tous à des larves au bord de l'inanition, on se traîne d'un endroit à l'autre, sur-transpirant. Car le temps est tellement humide que la transpiration laisse place à la transpiration. Que y'a pas un moment ou t'es sec. T'es toujours transpirant.

Et à la fin de la journée, ton maquillage a tellement coulé que les gens t'arrêtent dans la rue pour te demander si t'es pas Alice Cooper ou le mec de The Crow (ou un des mecs de Kiss, pourquoi pas).

C'est crade donc, pas glamour, et y'a RIEN A FAIRE.

Y'a bien des pauvres types qui distribuent des éventails à la sortie du métro (-c'est quoi ton boulot? - Je distribue l'air aux gens), mais à quoi ça sert de brasser du chaud, je vous le demande?

Et puis quand il fait pas chaud, il pleut. Ce qui veut dire que t'es définitivement jamais sec. Et puis il fait chaud de toutes façons, même quand il pleut.

C'est vous dire, je vous écris en ce moment la tronche juste en face de l'air conditionné, et j'ai quand-même le dessous des jambes en mode "je vais pas tarder à dégouliner et laisser une trace sur le drap".

Top classe.

Je m'excuse d'avance, cet article sera sans doute effacé d'ici demain.

(à moins que mes mains moites glissent sur le clavier).



mercredi 21 juillet 2010


CAR J'AI VU LE COTE OUEST DE LA FORCE.

En Californie, s'il vous plait, pendant une semaine de rêve à ne penser à rien d'autres que "Je veux voir d'autres faons et cerfs pour les prendre en photoooooos, allezzzzzz".

8 jours sans bruit à la fenêtre, si ce n'est le voisin étrange qui tronçonnait des trucs à la même heure, tous les matins.

Et puis l'océan Pacifique, avec une vue sur... rien, l'eau, l'infini, car le premier truc qu'un bateau pourrait tamponner est le Japon, et le Japon, c'est pas la pote à côté quand-même.

Une sensation de grandeur et de liberté donc, pas mal quand on est habitués à voir le soleil se coucher à 5h du soir car il part se cacher derrière les buildings d'acier de la Grosse Pomme.

Sans compter que tout le monde à San Francisco a un signe Peace and Love sur sa bagnole, dans sa bagnole, sur sa veste, ou d'autres endroits où ils pourraient le mettre (quelle bande de hippies). J'ai touché du doigt la vie de Jack Kerouac, et celle des premiers rêveurs des temps modernes (70's nostalgia).

Et puis j'y ai vu le plus beau pont du monde. Moi, fan de ponts, imaginez mon enthousiasme. J'ai crié la première fois que je l'ai aperçu, tout ça pour me rendre compte qu'en fait il fallait le traverser tous les jours pour aller de la ville à chez Jordan (le pont est donc devenu une habitude, et moi, lassée et critique comme une vraie Française, je n'y faisais plus attention - non là c'est pas vrai, j'ai 250 photos du pont, dont la moitié dans la voiture, avec des traces de doigts sur la vitre. Et je criais presque à chaque fois-).

Le retour à la réalité était dur, ressentir l'humidité de New York se poser sur ma peau dès que je suis sortie de l'aéroport, et l'impression d'avoir laissé quelque-chose en Californie.

On m'avait pourtant prévenue.

I LET MY HEART IN SAN FRANCISCO (la la la).
Je vous ai totalement abandonnés, mais je suis revenue.

Je vous écris d'un canapé qui n'est pas le miens dans un appart qui n'est pas le miens, et dans lequel pourtant j'habite.

J'ai quitté mon coloc dégueu aux douches monstrueuses et au sens social franchement limité, pour un appart grand et beau et propre tenu par des filles, avec une terrasse, et une baignoire naturellement blanche. Sauf que on est à New York ici, les enfants, ne l'oubliez pas. Les dates ne coordonnent jamais. Je pense que c'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle les gens se font des amis ici: pour pouvoir squatter dans leur appart en attendant d'avoir un foyer bien à eux.

Je suis donc sans adresse fixe et quand on me demande ou j'habite, je donne l'adresse de mon père à Paris.

Ce qui prête à confusion quand on remplit une demande d'emploi.

Ah ça, aussi, du neuf: j'ai trouvé un travail, parfait, bien payé, pas beaucoup d'heures, bonne ambiance.

Non, je rigole. Après 3 jours à trimer là-bas et avoir l'impression de mourir chaque matin quand je me rendais à Time Square pour 8h (violent, je vous le dis moi), j'ai démissionné, de la manière la moins courageuse du monde (un message vocal laissé a 5h du matin car je savais que personne ne répondrait à cette heure-ci).

Et puis, d'autres entretiens. Pour les Yankees, par exemple. Entretien que j'ai tellement raté qu'il pourrait faire un bon sketch dans le prochain film de Mr Pignon (répondre "no, why?" quand on me demande si j'aime les Yankees, alors que je suis censée bosser pour les Yankees, quelle idée, je vous le demande).

Enfin de toutes façons, rien n'avance tant que mon visa n'avance pas. J'attends toujours la réponse, et ça commence UN PEU a devenir insupportable.

Mais je ne vais pas vous embêter avec le côté ramassis de n'importe quoi de ma vie, car j'ai mieux...

Suite au prochain article (que je vais écrire maintenant tout de suite pour votre plus grand plaisir).