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jeudi 22 juillet 2010



Forcément, l'application "newest message first" vous fait un peu perdre le fil... Surtout quand mon article en annonce un autre, mais que ce même article se retrouve donc avant le premier.

Trois articles en une journée, je vous gâte comme des enfants de l'Upper East Side, dites-donc.

Quoi dire, surtout? Je ne vais pas parler de la Californie pendant trois mille ans, ce blog est censé être concentré sur "la vie d'une Parisienne à New York".

Concentrons-nous donc sur New-York.

Quoi de neuf, ici? Et bien, il n'y a plus d'air dans les rues. Non, la ville l'a enlevé. Trop de taxes impayées. On ressemble donc tous à des larves au bord de l'inanition, on se traîne d'un endroit à l'autre, sur-transpirant. Car le temps est tellement humide que la transpiration laisse place à la transpiration. Que y'a pas un moment ou t'es sec. T'es toujours transpirant.

Et à la fin de la journée, ton maquillage a tellement coulé que les gens t'arrêtent dans la rue pour te demander si t'es pas Alice Cooper ou le mec de The Crow (ou un des mecs de Kiss, pourquoi pas).

C'est crade donc, pas glamour, et y'a RIEN A FAIRE.

Y'a bien des pauvres types qui distribuent des éventails à la sortie du métro (-c'est quoi ton boulot? - Je distribue l'air aux gens), mais à quoi ça sert de brasser du chaud, je vous le demande?

Et puis quand il fait pas chaud, il pleut. Ce qui veut dire que t'es définitivement jamais sec. Et puis il fait chaud de toutes façons, même quand il pleut.

C'est vous dire, je vous écris en ce moment la tronche juste en face de l'air conditionné, et j'ai quand-même le dessous des jambes en mode "je vais pas tarder à dégouliner et laisser une trace sur le drap".

Top classe.

Je m'excuse d'avance, cet article sera sans doute effacé d'ici demain.

(à moins que mes mains moites glissent sur le clavier).