CAR J'AI VU LE COTE OUEST DE LA FORCE.
En Californie, s'il vous plait, pendant une semaine de rêve à ne penser à rien d'autres que "Je veux voir d'autres faons et cerfs pour les prendre en photoooooos, allezzzzzz".
8 jours sans bruit à la fenêtre, si ce n'est le voisin étrange qui tronçonnait des trucs à la même heure, tous les matins.
Et puis l'océan Pacifique, avec une vue sur... rien, l'eau, l'infini, car le premier truc qu'un bateau pourrait tamponner est le Japon, et le Japon, c'est pas la pote à côté quand-même.
Une sensation de grandeur et de liberté donc, pas mal quand on est habitués à voir le soleil se coucher à 5h du soir car il part se cacher derrière les buildings d'acier de la Grosse Pomme.
Sans compter que tout le monde à San Francisco a un signe Peace and Love sur sa bagnole, dans sa bagnole, sur sa veste, ou d'autres endroits où ils pourraient le mettre (quelle bande de hippies). J'ai touché du doigt la vie de Jack Kerouac, et celle des premiers rêveurs des temps modernes (70's nostalgia).
Et puis j'y ai vu le plus beau pont du monde. Moi, fan de ponts, imaginez mon enthousiasme. J'ai crié la première fois que je l'ai aperçu, tout ça pour me rendre compte qu'en fait il fallait le traverser tous les jours pour aller de la ville à chez Jordan (le pont est donc devenu une habitude, et moi, lassée et critique comme une vraie Française, je n'y faisais plus attention - non là c'est pas vrai, j'ai 250 photos du pont, dont la moitié dans la voiture, avec des traces de doigts sur la vitre. Et je criais presque à chaque fois-).
Le retour à la réalité était dur, ressentir l'humidité de New York se poser sur ma peau dès que je suis sortie de l'aéroport, et l'impression d'avoir laissé quelque-chose en Californie.
On m'avait pourtant prévenue.
I LET MY HEART IN SAN FRANCISCO (la la la).