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lundi 31 août 2009

personal big up

Les mises à jour de mon blog étant trop peu fréquentes au goût de certains de mes amis, voici donc un signe de vie outre-atlantique de ma part.

Non pas que je me suis déjà lassée de vous, mais vous devez savoir que je vous écris d'un ordinateur de l'ère glacière. Et les touches en sylex, ce n'est pas facile à faire fonctionner.

Et quand bien même j'aurais du temps à revendre pour vous conter des histoires, par où devrais-je commencer? J'ai enregistré tellement de photos que j'ai failli faire crasher l'ordinateur de mon père tel le bug de l'an 2000, sans compter les dommages irréversibles que la vie d'ici a causé à mon pauvre cerveau.

J'ai dû réapprendre le mot Nourriture (car de la pâte à tartiner fromage-crevettes était plutôt rangé dans le folder Craps, selon moi), ainsi que le mot Bon Goût, ou encore le mot Scandaleux (les magasins de vêtements pour nounours rivalisant avec les boutiques d'accessoires pour Mr Patate).

J'ai dû revoir à la [grande] baisse les quantités de nourriture et me dire qu'on pourrait bien faire fonctionner une fontaine Wallace avec un petit Coca du Macdo.

J'ai également dû mettre mon orgueil de côté et ne pas avoir honte de sortir ma pierre de rosette pour comprendre les plans du métro.

Mais tout a un prix, et contre tout cela, j'ai échangé un après-midi sous un soleil doux dans Central Park. Et une école avec des crayons à papiers gratuits et, très probablement, un MICRO-ONDE.

Les intéressés comprendront.
Pour les autres, restez sur l'info de Central Park. Ce sera amplement suffisant pour comprendre mon bonheur.

l'Hudson River, côté Brooklyn


Central Park


vendredi 28 août 2009

sadway

Ce qui frappe en premier une parisienne immergée dans la Ville Debout, ce n'est pas les permanantes improbables, ni le manque de pavés dans les petites rues, ni même les petites rues elles-mêmes (auxquelles j'ai dit au revoir avant de partir, au même titre que mon chat et mon vendeur de légumes). Non, ce qui la frappe en premier, c'est la tristesse du métro.

Sans parler de la chaleur intersidérale qui stagne sur le quais, et de la climatisation d'Emir qui souffle dans le train, ici le plafond est plat, les murs sont noirs, le métro est rouillé et il n'y a pas de petit lapin rose autocollant et en 2 dimensions qui se coince les doigts dans les portes.

Par contre, y'a un mec qui parle à chaque arrêt dans un anglais chewing-gumisé pour annoncer des choses manifestement indispensables, comme des arrêts non desservis, des heures de coupure du train, des bombes sous les sièges...Y'a aussi des sièges orange fluos qui brûlent le peu de rétine qu'il nous reste après avoir vu les permanentes improbables dont je parlais un peu plus haut (il faut suivre).
Et, cerise qui fait déborder le vase, on y trouve des gens aux moues rappelant celles des tableaux de Buffet, au bord du suicide social, les yeux vitreux, le poil peu soyeux et la truffe sèche.

On y a gagné au change, les enfants.

J'aurais du prendre ma Navigo avec moi pour me rappeler le bon temps du métro joyeux.

the subway on the 94th street

mercredi 26 août 2009

two

50th street and Madison, St Patrick

Pour faire plus couleur locale, c'est devant the Oprah Winfrey Show que je vous livre mes premières impressions écrites et visuelles de la Grosse Pomme.

Mes spartiates discount à 7 euros ont été dépucelées du sol Américain aujourd'hui, je leur dois donc bien cela (et à vous aussi, of course).

Je vous éviterai le récit du métro plein de gens gros et transpirants sous la chaleur écrasante, et celui de la fausse manifestation organisée pour un tournage, où les gens criaient et gesticulaient, des panneaux à la main, et cela, dans le SILENCE le plus total (la vérité).

Parce que, quand-même, dans une ville où les petits juifs de 2 ans portent des mini rouflaquettes en duvet de bébé, où les Caddies ont leur propre escalator, où des magasins vendent à la fois des grenouilles domestiques et des appareils à massage, où des bateaux traversent les avenues, et où les gens se foutent toalement dudit bateau, j'en aurais jamais fini de vous raconter ma vie de cinglée ici, et cela vous ennuierait. Et je n'ai pas envie d'ennuyer.

Je préfère me faire détester.


53th street, notre rue

mardi 25 août 2009

one

Ma journée a commencé il y a tout juste 24h, après un avion raté, un papier indispensable pour le visa qui manque (ceci explique cela), deux courses de taxi à 160 sur l'autoroute, deux douzaines de litres de Coca avalés, deux crises de larme, 200 euros en moins, et un bébé manifestement décidé à faire ses gammes sur le siège juste devant le miens.

Mais je suis actuellement assise l'ordi sur les genoux, sur un couvre-lit d'un hôtel de l'Upper West Side.


On ne peut pas tout avoir dans la vie.