Ce qui frappe en premier une parisienne immergée dans la Ville Debout, ce n'est pas les permanantes improbables, ni le manque de pavés dans les petites rues, ni même les petites rues elles-mêmes (auxquelles j'ai dit au revoir avant de partir, au même titre que mon chat et mon vendeur de légumes). Non, ce qui la frappe en premier, c'est la tristesse du métro.
Sans parler de la chaleur intersidérale qui stagne sur le quais, et de la climatisation d'Emir qui souffle dans le train, ici le plafond est plat, les murs sont noirs, le métro est rouillé et il n'y a pas de petit lapin rose autocollant et en 2 dimensions qui se coince les doigts dans les portes.
Par contre, y'a un mec qui parle à chaque arrêt dans un anglais chewing-gumisé pour annoncer des choses manifestement indispensables, comme des arrêts non desservis, des heures de coupure du train, des bombes sous les sièges...Y'a aussi des sièges orange fluos qui brûlent le peu de rétine qu'il nous reste après avoir vu les permanentes improbables dont je parlais un peu plus haut (il faut suivre).
Et, cerise qui fait déborder le vase, on y trouve des gens aux moues rappelant celles des tableaux de Buffet, au bord du suicide social, les yeux vitreux, le poil peu soyeux et la truffe sèche.
On y a gagné au change, les enfants.
J'aurais du prendre ma Navigo avec moi pour me rappeler le bon temps du métro joyeux.
Sans parler de la chaleur intersidérale qui stagne sur le quais, et de la climatisation d'Emir qui souffle dans le train, ici le plafond est plat, les murs sont noirs, le métro est rouillé et il n'y a pas de petit lapin rose autocollant et en 2 dimensions qui se coince les doigts dans les portes.
Par contre, y'a un mec qui parle à chaque arrêt dans un anglais chewing-gumisé pour annoncer des choses manifestement indispensables, comme des arrêts non desservis, des heures de coupure du train, des bombes sous les sièges...Y'a aussi des sièges orange fluos qui brûlent le peu de rétine qu'il nous reste après avoir vu les permanentes improbables dont je parlais un peu plus haut (il faut suivre).
Et, cerise qui fait déborder le vase, on y trouve des gens aux moues rappelant celles des tableaux de Buffet, au bord du suicide social, les yeux vitreux, le poil peu soyeux et la truffe sèche.
On y a gagné au change, les enfants.
J'aurais du prendre ma Navigo avec moi pour me rappeler le bon temps du métro joyeux.
the subway on the 94th street