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mardi 27 octobre 2009

"ce matin, j'ai decoupe la mauvaise foi avec un tesson de bouteille". Carole Cohen, 2009.


Ce n'est pas le New Years Rockin' Eve Show, mais c'est tout de meme en direct de Time Square que je me livre a vous.

Apres un debut de matinee si desagreable et inattendu que meme le dernier jour de liberte d'Anne Frank la ferait passer pour une pourrie gatee.

Time Square, les jours de pluie, c'est rempli de touristes, encore plus nombreux que les jours de beau temps (ils n'ont pas du comprendre le concept). Sauf que la, ils portent tous des parapluies, et la encore, ils n'ont pas compris le concept. Les trois rues et deux avenues qui delimitent le quartier ressemblent a la plage du debarquement en Normandie, trous de mortier, bombes, grenades, l'integrale quoi. Les gens cherchent leurs bras dans la melee, d'autres marchent sur leurs propres globes oculaires...

L'horreur, Time Square sous la pluie, donc.





Comme mon incapacite a relater des faits de maniere objective et non exageree aujourd'hui est indubitable (ca aussi il fallait bien que je le place un jour), je vais donc retourner a ma besogne de stagiaire, ce qui, chez MTV, est un euphemisme pour Facebook.

Mais comme le doorman de l'immeuble m'a prise pour une actrice de Friends tout a l'heure, je vais y retourner EN CHANTONNANT de bonne humeur.



Il en faut peu pour etre heureux.

dimanche 11 octobre 2009

Terminal 5



Quand on passe d'une capitale à une autre, on se doit de constater les différences notables dans un même contexte.

Et de les apprécier.

Terminal 5 pour nous hier, pour The Crookers, et je me suis sentie comme le héros sale et camé de Tattoo (très mauvais film d'ailleurs) en train de danser au milieu des vapeurs d'alcool, dans un hangar sur les docks de New-York.

Un fumoir à New-York, ce n'est pas une boîte à sardines fashion (entendons par là, la veste en jean et la New Era - et je suis en cet instant même en train de visualiser une sardine coiffée d'une New Era-), où les gens n'ont pas la classe car ils doivent fumer le bras collé contre le devant du corps. Non, c'est un roof top, avec 20 canapés en cuirs et CENDRIERS (un luxe, à Lutèce, même dans un fumoir). Air frais et bar extérieur de rigueur, vous pouvez alors savourer une cigarette sans avoir l'impression de vous cramer directement la trachée et les poumons avec votre briquet. Les fumoirs de New-York, c'est des fumoirs Abitbol.

Pas de poseurs à New-York. Même les mecs qui portent lesdites New-Era et les dernières dunks du marché n'ont pas l'air de gros nazs qui cherchent à tout prix l'objectif de l'appareil-photo du mec-qui-est-forcément-cool-car-il-a-un-Reflex-en-soirée.

Si les jeunes under age (- 21 ans, ici) sont marqués d'une croix sur la main comme un cochon au fer rouge, c'est pour les empêcher de boire, mais aussi pour empêcher les autres de les draguer, de leur rouler des pelles, et de se dire le lendemain en les ajoutant sur Facebook: "date of birth 1990? putain, j'me suis fait un mineur!"

Le son est sale, les filles sont à poil, la bière coule à flot, mais dans vos cheveux, et les gens ressemblent plus à des hardos qu'à des mannequins pour marques à la mode et éphémères.

Et ça me va tout autant (si tant est qu'on laisse mes cheveux en paix).


samedi 10 octobre 2009

puke


G
reffez-moi un estomac en téflon.

Ou, at least, envoyez-moi du Citrate de Bétaine.
Car les temps sont précaires, chers lecteurs, et je commence dangereusement à développer une intolérance à la bouffe américaine.

Ce n'est pas tant le goût, car, il faut bien l'admettre, les américains sont passés maîtres dans la composition chimique de goûts naturels (ils ont quand-même inventé le Mokolate et les Fishtaccios, hein - les fans verront le clin d'oeil-).

C'est sans doute ce qu'ils rajoutent dedans. Non pas les pesticides, car à Paris ils font partie de me apports journaliers, au même titre que les protéines et les glucides (ils devraient d'ailleurs rajouter le pourcentage de pesticides nécessaires à la croissance de vos enfants et bon développement de leurs os sur les bouteilles de lait premier âge, juste en-dessous de Calcium, tiens).

Non, ce n'est pas les pesticides.
C'est quelque-chose de plus grave, quelque-chose de terrible.

Quelque-chose qui fait que si vous laissez un burrito ou un sushi au crabe sur la table pendant 4 jours, il ne moisit pas, il ne se flétrit pas, mais passe au violet et se met à briller.

Je vais m'atteler tout de go à la résolution de ce mystère, car il est hors de questions que je passe mon année ici à me nourrir de pâtes et de lait bio.

Faut pas déconner, quoi.

Central Park côté forêt


dimanche 4 octobre 2009

Redrum


The mosquito is back, ou alors il a passé le mot à ses potes pour me rendre insane (restons au franglais, c'est tellement cool).
Mais je suis prête à me laisser saigner comme un cochon casher si seulement on me rendait mon sommeil en échange.

Car, lecteurs, mon esprit est littéralement hanté.

Par la plus mauvais série TV du monde.

The beautiful Life, c'est un peu comme un meurtre sale et trash, avec arrachage d'yeux et retournement de rétine, avant de vous enterrer vivant.
On passera les scènes de dynamisme urbain (la caméra numérique qui prend en zoom les avenues connues de New-York, parce qu'on sait tous que la hype-itude ici se fait sur la 5ème ou Madison, hein), et les séquences tragiques de lâchage (non de lancement, notez la nuance) de vase contre le mur, ou de désaveu révélateur.

Et puis on sait tous que les mannequins de New-York vivent tous ensemble dans une grande maison ou la coke et les poum-poum short (les revoilà)!! coulent à flot. Que les minettes peuvent faire chanter les agents, qui se révèlent être des gros mafieux dégueulasses violeurs de jeunes filles les soirs de pleine lune, à l'aide d'une simple vidéo prise d'un téléphone. Et que les mannequins partent 6 mois pour accoucher d'un mammifère de 3 kilos sans prendre un gramme, et sans avoir de montée de lait sur le podium (genre).

N'oublions pas non plus Misha Barton et ses amis intermittents du spectacle pleins de reliefs et d'intensité qui nous font presque regretter les prouesses d'acteur de Roberto de Un Dos Tres.

Gros soulagement donc que la série se soit arrêtée après deux épisodes. Peut-être qu'elle est incomprise à son époque, peut-être qu'en 2130, les gens en parleront comme d'une rareté télévisuelle qui n'aura pas eu la chance de s'épanouir. Comme un vieux fils d'Orson Welles inachevé.

Enfin, en attendant, on est en 2009. Et à l'heure où je vous parle, The Beautiful Life est le truc le plus moche qu'il m'ait été donné de voir en 2D.

vendredi 2 octobre 2009


J'ai largement entamé la deuxième page de mon blog, ce qui veut dire deux choses: la première, c'est que le code que j'ai entré pour numéroter les pages en bas ne marche pas. La deuxième, c'est que je peux officiellement me considérer comme habitante de cette ville (comme le dit le proverbe Antillais, à peu de choses près).

Et non non non lecteur, et non non non lectrice, je ne suis pas devenue une grosse républicaine avec des bretelles de soutien-gorge transparentes. Je n'ai d'ailleurs toujours pas approché un hotdog à moins de 3cm (ce qui fait une petite distance je l'avoue, sauf si l'on prend en compte que mon record a été détruit quand on m'a foutu un hotdog volontairement sous le nez pour que je croque, ou que je le sente, mais je pense que c'était plutôt une question de goût que d'odeur, comme beaucoup de choses ici).

En revanche, j'ai porté mes premiers sacs de courses en papier craft sous le bras (y'avait pas la fameuse boîte d'oeufs ou le poireau qui dépassaient, et puis de toutes façons qui est-ce qui mange des poireaux, vous pouvez m'le dire?), et j'ai eu mes premiers cours sur des chaises avec petit bureau intégré. J'ai d'ailleurs passé mon premier cours d'Acting and Directing à faire glisser la tablette 150 fois, juste pour rire (et pour faire chier).

J'ai également descendu mon linge au Basement, et bu un énorme petit Diet Coke, et dit mon premier "Keep the change" à un taxi, ainsi que mon premier "what the fuck" spontané et bien placé. J'ai du lait en grosse brique dans le frigo, ainsi que de la dinde séchée dans les placards. J'utilise le terme dollars quand je parle d'euros, et je réponds "Hello" au téléphone désormais.

Quand j'aurai pris 40 pounds, ou que Clémence et moi on dormira en poum poum short avec des chaussettes de Chearleader, on pourra définitivement se considérer comme américaines (même si les 40 pounds et le mini short ne sont pas franchement compatibles, et ça, je vous l'accorde).

A plus tard crocodile.
Les écureuils pas farouches de Washington Square