Greffez-moi un estomac en téflon.
Ou, at least, envoyez-moi du Citrate de Bétaine.
Car les temps sont précaires, chers lecteurs, et je commence dangereusement à développer une intolérance à la bouffe américaine.
Ce n'est pas tant le goût, car, il faut bien l'admettre, les américains sont passés maîtres dans la composition chimique de goûts naturels (ils ont quand-même inventé le Mokolate et les Fishtaccios, hein - les fans verront le clin d'oeil-).
C'est sans doute ce qu'ils rajoutent dedans. Non pas les pesticides, car à Paris ils font partie de me apports journaliers, au même titre que les protéines et les glucides (ils devraient d'ailleurs rajouter le pourcentage de pesticides nécessaires à la croissance de vos enfants et bon développement de leurs os sur les bouteilles de lait premier âge, juste en-dessous de Calcium, tiens).
Non, ce n'est pas les pesticides.
C'est quelque-chose de plus grave, quelque-chose de terrible.
Quelque-chose qui fait que si vous laissez un burrito ou un sushi au crabe sur la table pendant 4 jours, il ne moisit pas, il ne se flétrit pas, mais passe au violet et se met à briller.
Je vais m'atteler tout de go à la résolution de ce mystère, car il est hors de questions que je passe mon année ici à me nourrir de pâtes et de lait bio.
Faut pas déconner, quoi.
Central Park côté forêt