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mardi 27 juillet 2010



J'ai quitté la pizza centenaire principale locataire du frigo de Greenpoint (et sûrement plus accueillante que le coloc humain avec lequel je cohabitais), pour un appart joli et qui sent la fille.

Avec 4 mâles voisins plus que friendly (apparemment la règle, le soir, c'est de laisser la porte d'entrée grande ouverte pour qu'ils descendent fumer le calumet de l'amitié avec nous, les 4 filles du premier - ça sonne très sitcom des années 90 tout ça-), une terrasse et des gens qui cuisinent des trucs Français comme des chefs ("ce swar je vais faiw un Coq Au Vinne pour toi, Carole"), et une salle de bain où je peux entrer sans avoir peur de me faire attaquer par un culture de bactérie de la NASA, me voilà donc ravie.

Tout cela avant d'ouvrir le placard de ma chambre et d'y découvrir une affiche de Twilight.

Alors je ne sais pas si le plus épouvantable soit que l'affiche soit encore là, ou que la fille qui avait ma chambre avant moi y vouait un culte. Quoiqu'il en soit je ne dormirai plus que la moitié de mes yeux fermés (c'est à dire un seul), car j'ai bien peur qu'elle vienne me susurrer du Robert Pattison pendant mon sommeil (oui apparemment il chante aussi, c'est ce que j'ai lu dans Hello Magazine l'autre soir quand j'attendais que Jordan ait fini d'acheter son déo et ses filtres -les magasins de Brooklyn vendent filtres, magasines, et déodorants, tout cela sur la même étagère, sisi-).

Il y a bien trop de parenthèses within la parenthèse dans cet article, c'est vous dire mon état de choc.

Ou alors c'est l'effet Inception (cool film, d'ailleurs).

Et revoilà les parenthèses.

A bon entendeur. Et comme dirait ce bon vieux Chandleur quand il découvre que son coloc lèche les cuillères et les remet dans le tiroir:

Oh my god, can open, worms everywhere.