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mercredi 21 juillet 2010

Je vous ai totalement abandonnés, mais je suis revenue.

Je vous écris d'un canapé qui n'est pas le miens dans un appart qui n'est pas le miens, et dans lequel pourtant j'habite.

J'ai quitté mon coloc dégueu aux douches monstrueuses et au sens social franchement limité, pour un appart grand et beau et propre tenu par des filles, avec une terrasse, et une baignoire naturellement blanche. Sauf que on est à New York ici, les enfants, ne l'oubliez pas. Les dates ne coordonnent jamais. Je pense que c'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle les gens se font des amis ici: pour pouvoir squatter dans leur appart en attendant d'avoir un foyer bien à eux.

Je suis donc sans adresse fixe et quand on me demande ou j'habite, je donne l'adresse de mon père à Paris.

Ce qui prête à confusion quand on remplit une demande d'emploi.

Ah ça, aussi, du neuf: j'ai trouvé un travail, parfait, bien payé, pas beaucoup d'heures, bonne ambiance.

Non, je rigole. Après 3 jours à trimer là-bas et avoir l'impression de mourir chaque matin quand je me rendais à Time Square pour 8h (violent, je vous le dis moi), j'ai démissionné, de la manière la moins courageuse du monde (un message vocal laissé a 5h du matin car je savais que personne ne répondrait à cette heure-ci).

Et puis, d'autres entretiens. Pour les Yankees, par exemple. Entretien que j'ai tellement raté qu'il pourrait faire un bon sketch dans le prochain film de Mr Pignon (répondre "no, why?" quand on me demande si j'aime les Yankees, alors que je suis censée bosser pour les Yankees, quelle idée, je vous le demande).

Enfin de toutes façons, rien n'avance tant que mon visa n'avance pas. J'attends toujours la réponse, et ça commence UN PEU a devenir insupportable.

Mais je ne vais pas vous embêter avec le côté ramassis de n'importe quoi de ma vie, car j'ai mieux...

Suite au prochain article (que je vais écrire maintenant tout de suite pour votre plus grand plaisir).