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lundi 8 novembre 2010

Je n'ai point dormi la nuit dernière (et quand je dis point, c'est 0 heures sur les 6 minimales requises par mon petit organisme) pour cause de colocataire si saoule qu'elle sent encore le whisky alors qu'il est 7h du soir, mais là n'est pas le centre de mon histoire.

Nuit cauchemardesque donc, durant laquelle les températures ont chuté comme un suicidaire sur le pont de Williamsburg.

Tout comme mon compte en banque (voici enfin le centre de l'histoire) (je suis vraiment nulle en introduction aujourd'hui, mais c'est car je n'ai pas dormi, pour cause de colocataire si saoule qu'elle sent encore le whisky... etc).

Oui, le temps est arride, comme la condition de travail aux Etats Unis, comme le coeur de nos chers patrons qui n'en ont rien à foutre que vous voliez les chips au Jalapeno de la comptable pour vous remplir l'estomac de bon matin.

Je ne vais pas vous parler du système professionnel, j'en aurais pour 10 ans, et je n'ai pas 10 ans devant moi là.

C'est juste histoire que vous sachiez ce qu'il en est. Vous, en France, où tout le monde dit qu'au lieu de grever, ils devraient un peu regarder autour d'eux et ils verraient la chance qu'ils ont.

Moi j'ai plus envie de dire, là, alors que je reviens du Deli où j'ai acheté des nouilles chinoises à 1 dollar 50 que je vais séparer en deux repas, d'un côté les pâtes, de l'autre la soupe, que c'est peut-être parce qu'on gueule fort que les patrons robotiques à la tête de corporations si grandes qu'elles compenseraient les testicules d'une gerbille ne nous ont pas encore transformés en putes slaves au quota salaire/effort fourni microscopique.

Et des fois c'est pas plus mal.