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mercredi 2 juin 2010


Ou comment changer d'avis comme de slop (une phrase commençant par "ou" réclamerait une autre phrase précédemment, je suppose, mais je suppose aussi que ce n'est pas bien important).

De toutes façons tout ici est fait de contradictions. Pourquoi pas moi?

Je ne vous apprends rien. Si à New-York on peut, quand on monte sur un toit, passer d'un sentiment d'infiniment petit à un sentiment d'avoir le monde pour soi dans le creux de sa main, alors moi, je peux bien changer d'avis comme de slop (histoire de faire écho à la première phrase de cet article, et lui donner un peu de structure... c'est que je veux devenir écrivaine, moi).

Donc, dans ce chaos de décisions contradictoires, je pars à Londres, je ne pars plus, je change mon billet de Paris pour Londres, puis je le change encore, puis je l'annule enfin, j'attends l'OPT, j'organise des vacances, et puis non.

Car on est tous dans le même bateau, ici. L'impression de flotter, en electron libre, sans la possibilité de s'agripper à une seule idée stable, histoire de se faire tirer par elle et d'aller quelque-part.

Parce que oui, à réaction mouvante, situation mouvante. New-York t'aime, te déteste, te jette et te reprend, comme une femme capricieuse bien trop au courant de sa beauté. L'OPT c'est facile, et puis non, mais oui je vous engage, mais on a pas de budget alors on verra plus tard, posez votre sac par terre et vos mains sur la tête mademoiselle, non en fait c'est bon vous pouvez partir.


Et après, c'est moi qui suis bordélique?

Rangeons New-York.

Ca lui fera du bien, un petit déblayage de la frange. Histoire qu'on voit enfin ses yeux et qu'on sache où elle veut en venir!